SEPTEMBRE – Chapitre 9 : la musique, une manière de communiquer bien particulière5 min de lecture
Frissons. Sensations. Joie. Tristesse. Mélancolie. La musique a un pouvoir bien particulier. C’est un langage universel qui permet de communiquer bien des émotions.
Tout le monde n’a pas la même sensibilité à la musique. Pour ma part, une chanson suffit à me redonner le sourire, de l’énergie, de la force, de la mélancolie. Elle colle à mon humeur ou change l’existante. Elle me motive ou me rend rêveuse. Elle me redonne du peps ou me calme. La musique a un tel pouvoir. Dans ma vie, en tout cas, elle trouve une place essentielle, indispensable, quotidienne.
Les paroles aussi peuvent intensifier l’émotion et l’effet des notes. Quand musique et paroles s’harmonisent pour exprimer une émotion que l’on ressent, une espèce de communion se crée avec l’artiste, les autres, soi-même. Une espèce d’état second inexplicable par les mots et si clair pour celui qui le vit.
“Sans musique, la vie ne vaut pas le coup d’être vécue.”
La musique a un pouvoir incroyable dans nos vies. Avez-vous déjà passé une journée sans écouter de musique ? Ou du moins sans en entendre ? Elle est omniprésente. Dans la rue, les magasins, les transports, à la TV, à la radio… même dans nos têtes !
Langage universel & thérapie
La musique est un langage universel, un moyen de se plonger dans ses émotions et de les digérer. Elle a d’ailleurs un pouvoir thérapeutique reconnu.
Si un livre se doit d’être traduit pour être compris et apprécié par quelqu’un qui ne parle pas la langue, ce n’est pas le cas de la musique. Certes, une chanson est une combinaison de notes et de mots, les deux se servant l’un l’autre, mais la mélodie à elle seule peut transporter tout un chacun. La mélodie est d’ailleurs écrite dans un langage bien précis, universel : les partitions sont les mêmes dans le monde entier. Bien sûr, certaines personnes sont plus sensibles à la musique que d’autres, mais je suis persuadée que la musique a un pouvoir fort. Si on dit que “la musique adoucit les moeurs”, ce n’est pas pour rien. La musique peut apaiser, consoler, attrister, détendre… En effet, elle est utilisée comme “médecine” alternative ou en support de traitements lourds.
Si nous n’avons pas tous la même oreille, nous entendons tous les mêmes notes. Elles arrivent d’une façon plus ou moins juste jusqu’à notre cerveau et elles ont un effet variable selon la personne, mais c’est un langage que chacun peut comprendre, même si nous ne l’interprétons pas tous exactement de la même manière.
Musique & communication
La preuve en est : les jingles. La musique est même utilisée dans certains magasins pour pousser à la consommation. Ce n’est pas l’exemple le plus noble, mais la musique est très utilisée en communication. Elle permet d’ancrer un message plus facilement que n’importe quel autre moyen. Combien d’entre nous se souviennent encore des musiques de publicité de notre enfance ? Ou des génériques des dessins animés ?
C’est souvent le concept du “earworm” qui est utilisé : une mélodie qui se grave dans le cerveau et a du mal à s’en détacher. C’est ainsi que certaines musiques insignifiantes nous reviennent en mémoire parfois. Nous sommes loin de la partie mélomane, mais cela prouve le pouvoir de la musique.
La musique, un vecteur d’émotions
Je reviens à ma réflexion du début : la musique est un vrai vecteur d’émotions. Elle est utilisée en communication pour appuyer un message. Ce peut être par un jingle agaçant, mais aussi par des musiques fortes en émotion : pour appuyer un message triste, un message joyeux, un message dynamique.
Lorsque vous regardez un film ou une série, essayez parfois de regarder une scène triste sans le son et voyez si l’effet est le même.
Joss Whedon apporte un contre-exemple qui appuie en réalité cette théorie. Certaines personnes ont affirmé que sa série Buffy contre les vampires ne vaudrait rien sans musique. Il a du coup créé un épisode où nous n’entendons pas une seule note. Uniquement les bruits du quotidien. L’épisode est dramatique, avec la mort d’un personnage important. Le silence apporte une angoisse supplémentaire. Les sons de la vie de tous les jours alourdissent les tensions et la tristesse. Mais ces sons ne sont-ils pas un autre type de musique ? Des notes imprécises ?
Le silence peut aussi être une musique agréable à l’oreille : une absence de son bénéfique. Les expériences sensorielles en ce sens sont de plus en plus nombreuses : échapper à la musique parfois oppressante de la vie en se coupant du monde.
Cela pose une question qui aurait peut-être dû être le point de départ de ma réflexion : quelle est la définition de la musique ? Est-ce que tout son est musique ? Est-ce que le silence peut être musique ?
Musique : définition
Voici la première définition du Larousse concernant la musique :
“1. Art qui permet à l’homme de s’exprimer par l’intermédiaire des sons ; productions de cet art, œuvre musicale.!”
La musique a de nombreux sens, mais on y retrouve cette notion artistique. Cette première définition rejoint d’ailleurs ce que j’écris au début de l’article : la musique est une façon pour l’homme de s’exprimer, un langage, et ce depuis longtemps.
Le premier instrument de musique retrouvé à l’heure actuelle date d’il y a 35 000 ans, c’est dire si la musique est propre et indispensable à l’homme. Et, avant cela, on utilisait probablement le véritable premier instrument de musique au monde : les cordes vocales.