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NOVEMBRE – Chapitre 11 : Séries & addiction7 min de lecture

Je suis une grande fan de séries, depuis de nombreuses années. C’est un loisir qui me prend un peu (beaucoup) de temps. Cette activité est pour moi un divertissement et une “ressource créative”. Retour sur cet art et quelques séries qui m’ont marquées.

SERIE VS FILM

Pourquoi j’aime autant les séries ? Outre le fait que ça me divertisse ? Parce qu’on suit des personnages pendant plusieurs années.

J’aime beaucoup regarder des films, mais c’est une activité que je trouve frustrante. L’histoire peut être intéressante, les personnages qu’on suit pendant quelques heures intrigants, mais ça finit relativement vite. Dans une série, on peut voir les personnes grandir, évoluer, leurs relations changer.

Les séries sont aussi un puits d’inspiration, comme toute fiction. Elles peuvent donner des idées, reposer le cerveau pour qu’il puisse créer ensuite, ou simplement divertir. Si, lorsqu’on écrit une fiction, on invente d’une page blanche, notre cerveau a besoin de son environnement extérieur pour créer. La nature, les gens, nos émotions… et c’est cela aussi qui est incroyable avec certaines séries : les émotions qu’elles peuvent transmettre. Selon notre sensibilité, on peut se laisser facilement émouvoir par une situation dans une fiction, et plus elle est proche d’une réalité possible, plus on peut être bouleversé.

Bien entendu, les séries ont aussi un côté addictif parfois mauvais.

ADDICTION

Les séries sont faites pour vous donner envie de regarder la suite. Un épisode fini sur un cliffhanger, et on ressent le besoin de savoir ce qui va se passer ensuite. 

Avant, un seul épisode sortait par semaine, on se devait d’être patient.

Depuis la nouvelle formule de Netflix, on a tendance à enchaîner les épisodes les uns à la suite des autres, pour connaître le fin mot de notre histoire. 

Le binge-watching a un côté satisfaisant, car on peut connaître rapidement la suite de l’histoire, mais cela a un côté très négatif aussi : aussitôt visionné, aussitôt oublié. L’attente autour des séries avait un côté frustrant mais excitant : il fallait attendre la semaine suivante pour savoir ce qui allait se passer, on en parlait avec ses amis, on spéculait, cela stimulait l’imagination, on digérait le twist de l’épisode pendant plusieurs jours. Je me fais facilement avoir par le binge-watching et, en général, je le regrette aussitôt, notamment car je n’ai pas eu le temps de discuter de théories avec les autres ou de m’imaginer seule la suite. Les échanges sur les réseaux sociaux diminuent également de ce fait : les gens viennent commenter la fin mais pas le début ou le milieu de la série. 

Les séries deviennent donc de plus en plus addictives, et, parfois, de plus en plus bâclées.

Ceci étant dit, c’était déjà le cas pour les séries diffusées à la télévision : une saison par an n’est pas quelque chose d’anodin et, dans les années 90, les saisons faisaient autour de vingt épisodes. Les choses ont changé et c’est le modèle britannique qui a pris le dessus : moins d’épisodes, plus de qualité (en théorie). 

En effet, la majorité des très bonnes séries diffusées nous viennent du Royaume-Uni. La principale raison pour cela, selon moi ? Ils savent quand s’arrêter. Beaucoup de séries américaines sont “gâchées” par leur longueur : 2, 3, 4 ou 5 saisons de qualité, puis ça traîne en longueur, on ne conclut pas, et les dernières saisons viennent tuer la série. How I Met Your Mother et The Big Bang Theory sont de bons exemples de ce procédé : la série fonctionne bien, super épisodes, bons acteurs, puis on traîne sur cinq saisons de trop, laissant un avis mitigé sur une série qui aurait pu être excellente de bout en bout.

Lorsque l’on parle “série”, on pense tout de suite à “série télévisée”. Mais il en existe d’autres sortes : séries de livres, web-séries, séries-feuilleton… Elles sont toutes très addictives, de par leur nature : nous donner envie de connaître la suite. 

Elles sont aussi utilisées à des fins de communication, par des marques ou des organismes, pour vendre un produit ou sensibiliser à un sujet. C’est un moyen fort pour faire passer un message, comme toute fiction, car ce format permet de bien contextualiser un sujet. 

TOP 5 DE MES SERIES TV FAVORITES

C’est un classement très difficile à faire pour moi.

Toutes séries TV confondues, j’ai beaucoup de mal à choisir.

La série que je peux regarder en boucle, la feel-good série par excellence, qui nous transporte dans la vie quotidienne (plus ou moins) mouvementée de six new-yorkais : FRIENDS. Elle reste sans conteste l’une des meilleures séries jamais parues.

Je ne peux pas parler de ce sujet sans m’attarder sur une série qui a bercé mon adolescence et qui est de loin l’une des meilleures jamais diffusées, à la fois sérieuse, drôle, impertinente, surprenante : Buffy contre les vampires. Tant de sujets abordés, tant de créativité, des personnages avec de la profondeur, des acteurs au top… Seuls les effets spéciaux ont mal vieilli dans Buffy. On peut ajouter que c’est sans conteste une série féministe.

Autre série qui compte parmi mes chouchous : Sherlock. Ne parlons pas du casting car il est impeccable. Ne parlons pas du sujet, car j’adore les histoires policières. Ne parlons pas de l’esthétique, car il est bien léché. Si Moffat nous balade par le bout du nez et a terminé (ou pas ?) la série avec des épisodes qui ne semblent pas être à la hauteur, Sherlock est une de ses séries british qui se regardent, re-regardent et re-re-regardent sans fin.

Si je peux regarder en boucle Friends, deux autres séries comiques ont bercé mes années étudiantes : Scrubs et That 70s Show. Je parlerai de Scrubs d’abord, car je la trouve vraiment excellente. Entre rires et larmes, on suit avec plaisir ces personnages dont les défauts les rendent à la fois attachants et horripilants. That 70s Show a quant à elle le mérite de nous transporter dans le temps et d’aborder des sujets importants, comme l’évolution de la situation de la femme. Bien entendu, on suit surtout les aventures (peu) palpitantes de cinq adolescents perdus dans l’Amérique profonde qui essayent de combler leurs journées comme ils le peuvent. 

Difficile de conclure sans mentionner Parks & Recreation, excellente série avec Amy Poehler. J’aimerais aussi mentionner Brooklyn Nine-Nine, une série qui ne payait pas de mine à ses débuts mais a réussi à être excellente de bout en bout. Enfin, une grande pensée pour Firefly, série de science-fiction avortée alors qu’absolument géniale. 

Si je parlais séries de livres (qui ont été adaptées à l’écran, de façon plutôt réussie), je citerais sans sourciller Harry Potter ou A la Croisée des Mondes. Si je devais parler web-séries, je mentionnerais The Guild, pour le côté geek et touchant. 

Je pourrais continuer longtemps mais voici les premières qui me viennent à l’esprit. Ce que j’aime avec ses séries, c’est aussi leur côté “engagé”, le fait qu’elles traitent de sujets importants/intéressants. L’art n’a pas de devoir, certes, l’art peut exister uniquement pour l’art, mais, malgré tout, lorsqu’on peut diffuser à grande échelle, on se doit de faire attention aux messages que l’on fait passer…

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