La simplicité, source du bonheur ?3 min de lecture
Vous l’avez déjà entendu, lu, vu… le retour à la simplicité.
Dans un monde ultra-connecté et matérialiste, le sujet est traité à de nombreuses reprises.
Pour être heureux, il faut un bon métier, une belle maison, plein d’argent… Le cliché du bonheur par le bien matériel existe encore bel et bien. Mais d’autres théories reviennent à la mode.
Aux origines de la civilisation, on en parlait déjà. Se contenter de choses simples. Vivre dans l’instant présent. Des concepts qui refont surface aujourd’hui, dans notre monde géré par le matérialisme. Est-ce que cette voiture à 200 000 € vous apportera-t-elle réellement du bonheur ? Ne seriez-vous pas plus heureux, chez vous, bien entouré ? Avec une femme/un compagnon, peut-être un enfant, à partager un moment en famille ? Ou tout simplement en pleine nature, à observer le soleil qui transperce à travers les feuilles d’un arbre ?
Je trouve que, dans la vie, on sous-estime énormément les plaisirs simples.
Pour ma part, je sais qu’un bon repas partagé en bonne compagnie me suffit pour faire ma journée. (Cela ne signifie pas que je ne vais pas vouloir chercher autre chose, que je m’en satisfais uniquement, mais je sais apprécier ce genre de moments. J’aimerais justement pouvoir m’en contenter.) Une petite attention – un petit mot, un petit geste – suffit à me redonner le sourire.
Et, plus le temps passe, plus je me rends compte que ce sont ce genre de moments simples qui me rendent heureuse. Pas le dernier portable que j’ai acheté, pas la dernière veste dont je me suis fait cadeau, pas les dernières chaussures que l’on m’a offertes. Oui, bien sûr, ce sont des choses qui me font plaisir – ce qui me fait le plus plaisir, c’est le geste du cadeau, c’est l’attention, c’est le fait de me sentir bien dans ma nouvelle tenue, mais pas l’objet en lui-même. Je suis matérialiste, je ne m’en cacherai pas. Mais il n’empêche que je ressens le besoin de revenir à des choses plus basiques.
Se contenter de choses simples, c’est aussi apprécier certaines “souffrances” : lorsque vous travaillez dur pour un résultat. Le passage difficile pour arriver à ce que l’on veut, on aimerait le sauter. Et, pourtant, c’est parce que ça a été difficile que la récompense est d’autant plus appréciable.
Nous sommes dans une société où l’on recherche absolument le bonheur. On veut absolument être heureux tout le temps. Or, le bonheur n’est pas permanent. C’est cela aussi, qui en fait le bonheur. Mais, si l’on veut optimiser les bons moments, si l’on veut profiter de la vie, il faut savoir s’arrêter, et savourer les choses simples : la caresse des rayons de soleil sur la peau, l’odeur agréable de fleurs au printemps, une brise fraîche en plein été, le plaisir d’une boisson chaude en plein hiver, la main de l’être aimé qui se pose sur la nôtre, une embrassade, la satisfaction d’avoir réussi à aider quelqu’un, la présence d’une bonne compagnie, le goût d’un plat simple que l’on aime, autant de chose qui font de la vie, la vie.
Sortons la tête de nos portables, de nos fausses obligations, de nos objectifs, prenons le temps de profiter des plaisirs simples que la vie nous offre.
Par les temps étranges que nous vivons ces dernières semaines, c’est l’occasion ou jamais de se concentrer sur l’essentiel, de revoir nos priorités, de savoir apprécier les petits plaisirs du quotidien, que nous n’avons pas à chercher si loin, et qui permettent de nous rappeler ce qui importe vraiment.
Un commentaire
Ping :